Rappel historique sur la popularité et la création de liens
1998 / 2002 l'échange de liens bilatéral et triangulaire
Quoi de moins naturel qu'un lien réciproque ? Le site A de Marcel fait un lien vers le site B de Bruno. Bruno fait un lien de son site B vers le site A de Marcel. Ce lien agissait, et agit toujours, comme une marque de popularité.
Puis Google a rendu caduque l’échange de liens réciproques. Marcel et Bruno ont trouvé la parade en invitant leur ami André, dit Dédé la mitraille, et son site C. Ils se mirent à faire des échanges triangulaires :
2003 Naissance des réseaux de sites et principes du mininet
Google a vite détecté les combines des affreux Jojos du SEO et a rendu caduque l'échange de liens triangulaires. L'étape suivante des SEO, Michael Campbel aux Etats Unis, en particulier, s'est attaché à pousser plus loin la technicité et la manipulation de popularité à travers le « mininet ».
Il fallait pour cela :
- posséder plusieurs sites web sur des ip différentes : site A avec IP A, site B avec IP B, site C avec IP C...
- effectuer un seul lien avec avec une unique ancre d'un « mot clé » à promouvoir d'un site vers un autre. L'ancre est la même sur tous les liens qui unissent le mininet.
- Michael Campbell pose 6 sites satellites autour du site à promouvoir comme un nombre optimum. Créer un mininet de 50 sites satellites n'est pas optimum. En revanche, reconstruire autour de chacun des sites un ensemble de 6 sites l'est. Le système pyramidal et de "butterfly" est né !
- Rendre étanche le mininet de niveau le plus élevé est important. Si vous aviez un super butterfly de 10 niveaux, il faudrait quand même quelques liens vers des sites externes depuis les niveaux les plus bas afin de paraître plus « naturel » et de ne pas être détecté par Google.
Ainsi, on se retrouve avec des sites distincts aux yeux de Google, avec des liens, des marques de popularité, perçus comme fortuits et l'on monte dans les résultats, SERPs, de Google.
Les réseaux de sites en papillon
Pour en revenir à Marcel, il eut l’occasion de lire l’ouvrage de Michael Campbell. Hélas, Bruno fut embauché entre temps “quality rater” chez Google et André avait quitté le système pour se mettre au violon. Marcel dut donc improviser seul, il loua un serveur dédié, prit en option quelques Ip Failover situées jusqu’en Ouzbeskistan et à travers toute l’Europe. Il loua aussi plusieurs noms de domaine qu’il associa aux diverses ip failovers. Il avait, parmi les multiples structures de constellation, choisi celle du papillon tel que l'illustre le schéma suivant.
2008, la linkwheel et démarrage du SEO 2.0
Marcel, fort satisfait de ce système, se mit à échanger ses découvertes, astuces, optimisations diverses et variées quant à la promotion de sites web avec d’autres membres du monde du SEO. Ce groupe d’individus, comprenant l’enjeu d’un SEO actif, prit conscience de l'importance de l’échange d’informations afin de percer les secrets du grand Google. Cela donna naissance à la souche SEO blackhat, tandis que les SEO whitehat suivirent les recommandations de Google.
La linkwheel
Tandis que les seo blackhat continuaient à élaborer des techniques toujours plus perfectionnées dans leur quête, l’écosystème d'internet changea drastiquement. Commença alors l’ère web 2.0. Tout le monde pouvait écrire n’importe où, n'importe quoi. C'était magique. Alors que les SEO whitehat découvraient la possibilité de s’échanger des mp3 de Ricky Martin par bit torrent et de créer des skyblogs pour publier les photos de leurs soirées “silver-cola Label 5″, les blackhat comprirent le potentiel de ce nouveau Writable web. L’une des applications directe était la possibilité de créer des blogs via des hôtes divers, à volonté, l’autre étant l’opportunité offerte par les digg-like. Les Digg like étant censés être la manifestation de la volonté populaire (par le biais de soumission d’articles censément pertinents, ainsi que de votes pour plébisciter lesdits articles/sites web), procéder à des soumissions auprès des dits annuaires (wikio, technorati…) laisserait entendre que les url soumises seraient pertinentes, et, de fait, grimperaient dans les SERPs. A fortiori, avec les structures dites mininets, conçues pour retenir le jus. Cela nous donnait un schéma de linkwheel de ce type :
A noter qu’un linkbuilding assez consistant avant même de soumettre aux annuaires assure des résultats pérennes. Si votre contenu est cohérent, avec les mots clés ciblés, aucune raison d’éviter d’inscrire le site central sur les digg-like. Seuls les spammeurs évitent de le faire de peur d’être pénalisés ; les sites satellites servent alors de fusibles.
Quelles stratégies de netlinking avoir aujourd'hui ?
Il est clair que les techniques ont évoluées et que les guidelines de Google sont importantes. Aujourd’hui, il faut aussi composer avec les réseaux sociaux, les affiliés et influenceurs. Les solutions techniques pèsent leur poids mais le marketing et la relation client sont la priorité. Chez Merka-TIC, nous sauront vous apporter les solutions marketing et techniques adaptées à votre besoin.
Vous trouverez ici des exemples de solutions de SEO high level que nous pouvons mettre en œuvre.
https://www.leptidigital.fr/webmarketing/seo/techniques-netlinking-2018-12944/
